Ayant peint relativement peu d'œuvres pendant la Révolution, David a travaillé avec une grande énergie en prison, en utilisant peut-être la peinture comme évasion et comme preuve tangible qu'il était un peintre et non un politicien. Un élève a apporté du matériel et des matériaux de peinture ainsi qu'un miroir qui lui a permis de peindre son deuxième autoportrait. Moins agité que son premier effort, dans ce tableau David se fixe avec un mélange de désarroi et de candeur, de brosse et de palette à la main, la tumeur dans sa joue gauche est très proéminente. (Parce qu'il a été peint à l'aide d'un miroir, la joue gonflée apparaît à droite en raison de l'inversion qui accompagne une image de miroir.) Il apparaît plus jeune que ses quarante-six ans - caractéristique non seulement de ses autoportraits, mais aussi de certains de ses portraits.